Le café volcanique du Guatemala
- Cup me
- 25 janv. 2018
- 2 min de lecture
Nous changeons de décor lorsque nous arrivons au Guatemala. Notre première rencontre se fait au bord du lac Atitlan; un lac entouré de volcans avec un sol riche en matières organiques. En effet, le lac Atitlan s'est fait une réputation mondiale concernant son café de haute qualité. C'est pour cela qu'il était essentiel de se rendre sur place.

Nous sommes donc partis à la rencontre de l'organisation Fedepma. A première vue, nous pouvons tout de suite apercevoir qu'ici, la roya est beaucoup moins présente. Les plantations paraissent tenir une meilleure forme et être plus jeunes qu'au Mexique.
En quoi l'âge de la plante est-il important?
Il faut en moyenne 3 ans pour qu'une plante de café produise des cerises. C'est pour cela que peu d'agriculteurs se lancent dans ce secteur; c'est plutôt une question d'héritage.
L'âge d'or de la plante (qualité et quantité) est de 7 - 8 ans.
Plus la plante est vieille, moins elle produit de cerises et la qualité du café diminue. C'est pour cela qu'au Guatemala, ils coupent la plante à l'âge de 15 ans afin d'y planter des nouvelles. Cependant, nous avons constaté au Mexique que les producteurs étaient réticents à l'idée d'attendre 3 ans avant d'avoir de nouvelles graines. Il est donc courant de voir des plantes très vieilles dans les fincas mexicaines. Sur cette photo, on voit une plante de la finca d'Alberto âgée de plus de 60 ans, vu son tronc!

Fedepma prend cela en compte et rénove régulièrement ses passerelles. Cette organisation travaille avec des producteurs provenant uniquement du lac Atitlan. Ils sont actifs dans plusieurs secteurs: café, miel, tourisme, ... Les producteurs s'occupent de la cueillette et Fedepma s'occupe du reste.
Le Guatemala nous a directement

impressionnés de par les paysages dans lesquels son café évolue mais aussi leur savoir-faire. Nous avons découvert la permaculture: méthode qui prend en considération la biodiversité de l'écosystème. En plus concret, leurs fincas accueillent également des animaux (cochons, poules, canards,...) afin de profiter de leurs excréments en guise de composte. De plus, ils construisent aussi des barrières naturelles afin de contrôler l'eau de pluie qui coule dans la vallée.
Un peu de Corée au Guatemala
Nous avons également rencontré Buda, un barista passionné tout droit venu de Corée afin d'exercer son métier au plus près des producteurs. Ses associés et lui travaillaient déjà dans le milieu du café lorsqu'ils ont décidé de quitter leur pays il y a 5 ans pour le Guatemala.

« Nous voulions mieux comprendre les origines du café et être en contact avec les producteurs locaux afin d'exporter le meilleur café. »
Ceux-ci ne comptent pas rentrer de si-tôt! En effet, ils ont ouvert un bar au bord du lac. Il se nomme Café Loco et répond parfaitement aux attentes de tout amateur de café. On y déguste chaque semaine un café différent provenant d'une certaine région du Guatemala. Ces cinq coréens se complètent bien étant donné qu'ils ont chacun un rôle bien défini: barista, exportateur, catador (= goûteur), ...
Ils ont également lancé une société via laquelle ils exportent le café des producteurs d'Amérique Centrale vers la Corée, la Chine, et les USA. Buda nous a appris que la culture du thé de part chez eux est toujours présente mais que le café prend de plus en plus d'ampleur!
Encore une très belle découverte! Lecture très interessante! Vous devenez « accros » au café alors! Vlà une bonne nouvelle! Ça a l air top en tout cas. Profitez en un max!😜