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Cueillette à Huauchinango, Puebla

  • Photo du rédacteur: Cup me
    Cup me
  • 1 janv. 2018
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 janv. 2018

Après les fetes de Noël, nous voilà partis à la découverte de notre première Finca (une plantation de 9 hectares à 1400m d'altitude). La famille Avila nous reçoit dans sa «cabaña» durant deux jours accompagnés de notre cher Santiago (cf. : article précédent).



Dès notre arrivée nous partons à la première cueillette de la saison dans la Finca d'Adelfo Avila. La cueillette se fait généralement en 3 phases; la première étant fin décembre début janvier, les deux autres se faisant de Février à Mars. Ces périodes varient en fonction du lieu, du climat et de l’altitude. Il faut savoir que les premières récoltes sont de basse qualité contrairement aux deux autres.


A son état naturel, le café est une cerise de couleur verte. Lorsque que celle-ci devient rouge ou jaune, cela signifie qu’elle est prête à être cueillie.


Les cueilleurs, connus sous le nom de

« cortador », « piscador », ou encore

« picker », se font de moins en moins nombreux en Amérique Latine. Il y à plusieurs raisons à ce phénomène: travail dévalorisant, salaire trop bas, travail saisonnier,…


Autre aspect négatif, les cortadors sont payés au poids. Ils cherchent donc à remplir leur panier le plus vite possible, quitte à récolter des cerises vertes. Ce qui affecte la qualité du café.


Après la récolte, nous avons eu l’occasion de participer à chaque étape manuelle de fabrication du café. De la cueillette de la cerise jusqu’à la dégustation du café dans notre tasse !




Cela nous a également permis de réaliser les difficultés auxquelles ces petits producteurs font face. La culture de café à elle seule dans une Finca de cette taille ne permet pas à la famille Avila d’en vivre. C’est pourquoi ils ont du se diversifier: culture d’autres produits (avocats, haricots,…), mais aussi de l’écotourisme.


Adelfo est le fils ainé de la famille. Après avoir fini ses études de tourisme il est parti travailler dans des hôtels sur la côte Est du Mexique (Cancun, playa del Carmen,…). Cependant il est revenu aider les siens à gérer le patrimoine familial : la Finca. Dès son retour il s’est vite rendu compte que l’agriculture n’était pas suffisante pour subvenir au besoin de toute sa famille. Il a donc eu l’idée de lancer un projet d’écotourisme : route du café, location de cabane dans la montagne,…




Des organisations se battent pour protéger les droits des producteurs locaux comme Adelfo. Santiago, avec Drip, fait partie de celles-ci. Cela fait 3 ans maintenant qu'il collabore avec Adelfo afin d’assurer un seuil de qualité concernant son café (investigation des plantations, partage de savoir-faire,…). Il rachète le café d’Adelfo à un prix plus qu’équitable et lui offre une stabilité financière.


« Je ne veux pas me faire de l'argent sur le dos des autres, mais simplement qu'on m'achète mon café à sa juste valeur. »

NB: Nous avions un tas de photos et vidéos à vous partager concernant cette première expérience dans la plantation de café, mais malheureusement, notre route a croisé celle de deux malfaiteurs qui nous ont volé notre appareil photo. Pas de panique, on se remplira vite d’autres souvenirs dans les plantations de Coatepec, Veracruz !

1 Comment


nataliebauwens
nataliebauwens
Jan 07, 2018

Sacré boulot, les gaillards... mais au milieu de paysages si splendides,ça doit rester agréable! bonne route et n hesitez pas avec les photos, j suis fan😜😜

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